Meilleures ventes

Informations

  • frais de port

Le cépage Muscat Blanc à petits grains

Ce cépage du Sud de la France sert à l´élaboration de vins blancs secs et rosés.

Ce cépage remonte à la plus haute antiquité. Il est mentionné dans la littérature sous le noms de Anathelicon moschaton en Grèce et de Apianae en Italie. Ce sont les grecs puis les romains, qui vont l´amener en Gaule, tout le long de la Narbonnaise.

Il excèle sur des coteaux pauvres, pierreux, à dominante argileuse.
C´est un cépage précoce que l´on récolte en Roussillon entre le 15 août et le début septembre. Il s´agit d´un cépage très aromatique, souvent utilisé pour l´élaboration de vins doux naturels.

L'Espagne est l’un des pays où il est le plus présent, particulièrement à Valence, Alicante, Malaga et les îles Canaries.

Le Chardonnay

Il s’adapte à une large gamme de climats et de sols.
Sa maturité précoce le rend vulnérable aux gelées de printemps.
Le cep étant fougueux, le viticulteur soucieux de qualité bride sa production par une taille sévère et une forte densité de plantation. Relativement facile à vinifier. En climat chaud, l’excès de maturité l’incline à la mollesse, voire la lourdeur, sa peau bien pigmentée, donne des vins à couleur dorée.

Il aime à faire conforter sa charpente par un élevage en barrique. Moins typé que le sauvignon ou les cépages alsaciens, il sait faire ses gammes et laisse modeler son expression en fonction du terroir, du climat et de l’art du vinificateur.

Le chardonnay donne des vins aux arômes nobles et subtils :
aubépine, chèvrefeuille, acacia, rose blanche, genet, tilleul, menthol, eucalyptus, fougère, verveine, citronnelle, agrumes, fruits exotiques, pomme verte, melon, amandes et noisettes grillées, toasts beurrés, humus, champignons (mousseron et rosé des prés)…

Équilibré et gras, sa finale souvent nerveuse peut avoir une pointe minérale (calcaire, silex,…) ou métallique.

Le terroir

Les vignes de la coopérative des Vignerons du Muscat de Lunel sont implantées sur des terrasses alluvionnaires formées au début du quaternaire voilà 1,5 à 3 millions d’années.

Durant cette période alors que le delta du Rhône n’existait pas encore, la Durance et le Rhône, grands fleuves tumultueux, charriant d’énormes masses d’eau accumulèrent des amas de cailloux arrachés aux Alpes en bordure de leurs courbes sur plusieurs mètres. Ces empilements ont créé ce que l’on appelle aujourd’hui les terrasses fluviatiles villafranchiennes (diluvium alpin)

Par la suite, entraîné en profondeur par les eaux de pluie quelques éléments fins originaux ou issus de décomposition des galets les plus friables se déposèrent en strates horizontales à différents niveaux.

Il en résulte aujourd’hui un aspect très granuleux de la surface.
Sur 40cm à 1 mètre de profondeur, les cailloutis et les galets sont largement prédominants en sommet de terrasse.

La texture des strates, plus argileuse et compacte, avec parfois colmatage ou encroûtement (cailloux cimentés sur 20 – 35 cm d’épaisseur : les grès) détermine la pénétration et la survie des racines de la vigne.

Ce terroir villafranchien de 20 à 60 mètres d’altitude, aux sols profonds autorise par drainage naturel des eaux de pluie un enracinement important et permet à la plante d’assurer son alimentation en eau durant toute la saison sèche.